fml

La job est plate. J'ai pas vraiment d'équipe, je travaille toute seule comme une grande à Montréal parce que mon équipe est à quelque part dans le Canada anglais. Ma supposée équipe de Montréal tient tellement à moi qu'elle oublie de m'inviter à notre journée d'activités de team building. Ça pis mon VP qui ne connaît même pas mon nom et qui sait encore moins que je m'occupe de ses clients. Je suis personne ça l'air. Sans intérêt tsé. Pas importante même si c'est moi qui se tape toute la job sauf que personne s'en rend compte à Montréal, juste à Toronto, mais ils sont loin, ça compte pas. J'ai essayé fort, tellement fort que j'ai pu de force pour faire des sourires forcés au VP pis aux autres aussi. Je les trouvent plate. Je les aiment pas pour vrai, je fais semblant. Je leur amènent des biscuits pour qu'ils m'aiment en retour. Je veux travailler au métro Square Vic avec Brun pis 11:11. C'est rendu un question de survie, une question d'éviter la dépression.

Ma vie amoureuse est plate. C'est le gars à qui j'ai pas envie de faire des yeux qui me texte cette semaine au lieu du joli collègue de la voisine. Sérieusement, pourquoi m'avoir écrit un petit message cute et me proposer d'aller prendre un verre si t'es pour jamais te manifester ensuite hein? Pour vrai les gars, et les filles aussi, faites pas des affaires de même, c'est fucking poche.  Ah pis il y a le gars en couple qui me propose d'aller parler de ma remise en question de job autour d'une bière. Non merci ça va, je me suis assez fait souffrir pour rien avec toi mon beau qui me frenche sur le rack à bixi pour me dire que c'était la plus grosse erreur de ta vie le lendemain.  

Une chance que je crisse mon camp aux States demain me péter la face avec les personnes les plus magnifiques au monde. Checker moi bien aller frencher un américain de 22 ans roux avec un hoodie d'université, pis peut-être un six pack aussi, pour me remonter le moral. fml.

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